Face à la hausse des prix, à la réduction des surfaces et à l’isolement urbain, de nouvelles formes d’habitat émergent, plus flexibles et plus communautaires. Parmi elles : le coliving.
Qu’est-ce que le coliving ?
Le coliving est une forme d’habitat partagé qui combine :
- Espaces privatifs meublés (chambres ou studios)
- Espaces communs mutualisés (cuisine, salon, buanderie, coworking…)
- Et souvent des services (ménage, internet, conciergerie, événements)
C’est une offre clé en main, pensée pour des publics mobiles, jeunes actifs, freelances, parfois expatriés.
Les avantages
- Confort & simplicité : on s’installe en 24h avec un loyer tout compris.
- Vie sociale : contre l’isolement, la promesse d’une communauté.
- Flexibilité : durée d’engagement souvent modulable.
- Optimisation foncière : idéal pour les zones à forte tension immobilière.
Les limites
- Coût élevé au m² (par rapport à une colocation classique)
- Modèle parfois flou : résidence étudiante + coloc + hôtel ?
- Cohabitation subie si l’animation n’est pas bien pensée
- Cadre juridique hétérogène : bail mobilité, meublé, résidence de service ?
Le coliving en France : un marché en structuration
Porté par des acteurs comme Colonies, Sharies, The Babel Community, ou encore des bailleurs sociaux en quête d’innovation, le coliving reste une niche urbaine, mais en forte croissance dans les métropoles.
Chez homeloop, nous observons que certains biens à diviser ou à requalifier dans des zones tendues trouvent leur viabilité économique dans une logique coliving, notamment à Paris, Lille ou Lyon.