Bilan 1er trimestre 2022 : un marché immobilier qui amorce une mutation ?

Bilan de marché t1 2022

Il est temps de faire un premier bilan immobilier de l’année 2022. En 3 mois, il s’en est passé des choses, et notre équipe a décidé de se plonger dans ses données pour vous aider à y voir plus clair. Alors que la tendance semble être à la hausse des prix, Lyon a décidé de se démarquer. Que s’est-il vraiment passé en ce début d’année sur le marché des appartements anciens ? Comment ce marché va-t-il évoluer dans les prochains mois ? Nous avons mené l’enquête pour vous, et voici nos résultats.

 

 

+ 3,8% des prix en Île-de-France, Paris attire moins ? 

Porté par un pouvoir d’achat supérieur et des espaces extérieurs plus nombreux, l’Ile-de-France à tout pour plaire. Mais qui dit notoriété, dit également souvent hausse des prix. L’Île-de-France n’est pas une exception et a vu son prix au m² prendre près de 4% supplémentaires (+3,8%) en seulement 3 mois. Les biens se négocient désormais à plus de 5 000€ du m² (5 048€). 

Évidemment, certains départements se démarquent un peu plus. C’est le cas des Yvelines par exemple qui a vu ses prix augmenter de 21% en 12 mois et 15 % sur le 1er trimestre 2022 par rapport au 4e trimestre 2021, portant son m² moyen à 5 742€ ! 

Mais cela veut-il dire que Paris ne plaît plus ? Loin de là ! Après s’être embrasée, passant la barre des 11 000€ du m² en moyenne, puis après avoir subi un rééquilibrage, la capitale renoue avec la hausse, mais modérée cette fois, puisque nous notons une augmentation de 1% du prix au m² sur les 3 premiers mois de 2022 à comparer aux 3 derniers de 2021, s’affichant désormais à 10 466€ environ. Notons tout de même que malgré des évolutions de prix par arrondissement plutôt légères, le 4e arrondissement se démarque avec une hausse de 9%. 

 

 

La métropole lyonnaise résiste à la hausse des prix

Avant la pandémie, Lyon était en pleine surchauffe, voyant les prix au m² augmenter sans discontinuer. Depuis, un rééquilibrage du marché s’est opéré et les prix ont baissé de 3,4% sur un an. Les prix au m² affichés à Lyon même sont aujourd’hui en moyenne de 5 002€. 

La métropole lyonnaise est sur la même lancée avec une baisse de 1,6% sur les 3 derniers mois, fixant une moyenne du m² à 3 373€. On distingue tout de même Villeurbanne, qui malgré un nombre de transaction immobilière élevée, voit également ses prix baisser (-8% entre le T1 2022 et le T4 2021). Cette baisse des prix, permettant un pouvoir d’achat non négligeable en comparaison avec Lyon puisque son m² est à 3 888€, attire de plus en plus les futurs propriétaires. 

 

 

 + 3,4% des prix au m² en 3 mois ? Le jeu de l’offre et de la demande du côté de Lille

Particulièrement touché par la diminution du stock de biens proposés à la vente, Lille accuse une baisse du nombre de biens à vendre de près de 50% sur les 3 derniers mois (-47% au 1er trimestre à comparer au 4ème de l’année précédente) et de 40% sur 12 mois.  

Conséquence directe : loin de voir ses prix se stabiliser, la capitale des Flandres prend 3,4% en 3 mois et avoisine presque les 4 000€ du m² (3 914€). Même constat sur la métropole qui, si elle affiche encore des prix bien plus raisonnables, 2 694€ du m², a grimpé de 4,4% sur les 3 premiers mois de 2022 à comparer aux 3 derniers de 2021. 

Cependant, avec un nombre d’acheteurs supérieur de 14% au nombre de biens à vendre, selon les dernières estimations, Lille est l’une des villes les plus attractives de France.

 

Nantes le calme avant la tempête ?

Après avoir accusé une baisse de ses prix sur 1 an (-3,4%), Nantes reprend des couleurs et affiche +2,9% sur ses prix moyens au m² sur les 3 derniers mois. Désormais, il faudra donc débourser près de 4 000€ (3 924€) en moyenne pour acquérir un m². 

Une hausse au 1er trimestre 2022 qui n’impacte pas l’activité de la ville puisque le stock d’appartements à vendre est stable (-1%) sur la période. La stabilité est également de mise du côté de la métropole qui propose toujours des appartements à 3 006€ du m² (-0,1% sur 3 mois). 

Avec un indice de tension immobilière de seulement 5%, selon les dernières estimations, tous les signaux indiquent que le marché nantais devrait rester équilibré pendant encore plusieurs mois. 

Partager cet article

Partager sur facebook
Partager sur linkedin
Partager sur twitter
Partager sur email

À lire également